Alors que la pluie tombait et que le vent se fit de plus en plus violent, une petite-personne, qui n'était autre qu'un hobbit, marchait à vive allure sur la route qui menait de Bree jusqu'au pont de Brandevin.
Se retournant au moindre bruit, le hobbit semblait préssé d'arriver à sa destination, il revêtait une longue cape à capuche dont la couleur était indiscernable tellement l'obscurité était impénétrable.
Un hobbit se tenait devant le pont et brandit sa torche en apperçevant une ombre qui s'avancait vers lui.
- Halte là ! Qui êtes-vous ?
Le visage illuminé, le hobbit encapuchoné se présenta au hobbit face à lui qui n'était autre qu'un frontalier, reconnaissable avec la petite plume colorée qui se trouvait sur son chapeau.
- Bonsoir frontalier ! Je suis Meriedas Percentraille et je désire rentrer en Comté !
Le hobbit dévisagea Meriedas un instant puis afficha un large sourire permettant d'appercevoir ses dents blanches.
- Ah c'est toi ! Cela fait longtemps que nous vous avions pas apperçu dans les environs ! Où était tu ?
- Et bien, j'était partit à l'aventure au Pays de Bree, mais ces grandes jambes sont vraiments infect !
Le hobbit inclina légèrement la tête en gloussant.
- Bon et bien, bon retour parmis nous cousin !
- Merci !
Meriedas retira sa capuche, la pluie avait cessé, puis, le sourire aux lèvres, entra dans la Comté d'un pas joyeux.
Connaissant cette région verdoyante comme sa poche, Meriedas se mis à courrir à travers champs en direction de Castelbois, sa ville natale. Ne s'arrêtant qu'une seul fois pour déguster une délicieuse tourte aux champignons qu'il avait acheté à un marchand ittinérant, il attégnit rapidement Castelbois.
Une fois arrivé, la première chose qu'il constata était que le smial où vivait sa mère avait enfin était réparé ! Le toit était de nouveau impeccable.
Il s'arrêta un instant devant son smial pour chercher ses clées dans sa sacoche puis en sortit un gros trousseau qui devait contenir une vingtaine de passe-partout et autres objets utile à sa profession.
Après avoir tourné la clée qu'il avait enfin retrouvé parmis toutes les autres dans la serrure, il poussa doucement la porte qui grincait affreusement, en entrant, il remarqua que son ami Melrick s'était très bien occupé de Flish, son poisson rouge.
Meriedas se dirigea dans la salle qui se situait à droite de l'entrée et y déposa ses affaires sur une petite table en bois où été déjà posé plusieurs babioles.
Il retira sa cape encore trempée et la posa sur son porte-manteau et remarqua que la veste de Melrick y était accroché.
Meriedas haussa un sourcil puis se dirigea vers la cuisine où il trouva son ami, avachi sur une chaise avec un muffins entamé dans sa main, qui souria vivement à la vu de Meriedas.
- Ah cousin ! C'est un plaisir de te revoir ! Je me leverais bien pour te saluer mais je me suis malencontreusement cassé la jambe...
- Oh ? Et comment t'est tu fait ça ?
- Euh, ce n'est pas important, mais j'ai quelque chose de très important à te dire !
Meriedas pris une chaise puis s'installa face à Melrick qui lui tendit un muffin, Meriedas le pris et se mit à le mâchouillé quand Melrick se mit à parler :
- Voit tu, il y à quelques jours, je me suis fait engagé au sein d'une confrérie qui s'appelle les Amis du vieux Tom...
- Du vieux Tom ?
- Oui tu sais, Tom Bombadil.
- Ah oui ! Celui qui vit dans la vieille forêt !
- Exactement, donc comme je le disais, je me suis fait engagé dans la Confrérie et je peux t'assurer que ce sont vraiment de bonnes personnes ! Même les grandes jambes et ces rondinet de nains y sont amical !
- Amical ? Ce serait bien la première fois que j'en croise !
- Je peux t'assurer que je dit la vérité. Je me suis donc dévoué pour aider la confrérie par tout les moyens nécéssaire mais maintenant que ma jambe est cassé...
- Oui je vois, et qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
- Et bien, j'aimerais, si tu l'accèpte, que tu prenne ma place au sein de la Confrérie, je me suis arranger avec Glorilin, le chef de la confrérie, et il est d'accord !
- Vraiment ? Et tu pense que je ferais l'affaire ? C'est que...
- Que quoi ?
- Et ben tu sais... dans une ancienne confrérie...
- Oui je sais je sais, mais ce n'était pas ta faute ! C'est la faute aux gobelins !
- C'est quand même moi qui les ai attiré sur notre groupe...
- Oui mais c'est une erreur du passé ! Je t'assure que cela ira mieux maintenant !
- Si tu le dit... bon et bien, j'éspère être aussi bon que toi !
- Ah ça n'y compte pas ! *rire*.
Les deux hobbits restèrent la pendant trois longues heures durant lesquelles les deux amis engloutirent une bonnes dizaines de muffins et quelques tartes à la framboise....
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Yop yop
En réalité, Melrick n'existe plus car l'ayant joué un peu trop vite à mon goût, je le recommence en tant que Meriedas. Je voulais simplement trouver une bonne raison RP à mon départ !